La crise du Coronavirus nous frappe de plein fouet depuis 5 mois. Après le désastre sanitaire que nous avons connu du fait des 40 dernières années de réformes de l’hôpital public, voilà que l’économie est touchée en son cœur. On apprend que la France voit son PIB reculer de 13.8% au deuxième trimestre 2020. A la crise économique va fatalement s’ajouter la crise sociale. Les augmentations des faillites d’entreprises, ainsi que le développement d’un chômage de masse galopant, vont encore s’aggraver. Mais la réponse du gouvernement Macron est toujours la même : demander aux salariés de toujours travailler plus, sans être mieux payés, tout en gavant les grosses multinationales de subventions publiques sans contreparties. La recette est usée jusqu’à la corde. Mais pas pour les premiers de cordées évidemment.
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Dans son discours du 14 juillet, Emmanuel Macron a donc fait l’annonce de sa volonté à ce que les français portent le masque de façon obligatoire dans les lieux publics clos à compter du 1er août 2020. Cette mesure vise donc à anticiper une potentielle arrivée d’une seconde vague épidémique de Coronavirus, pendant l’été ou à partir des mois de septembre et octobre. Cette mesure est réclamée, de mon point de vue, à juste titre par le corps médical. Car en effet, si les beaux jours sont revenus, le temps où l’on qualifiait nos soignants de héros à nos fenêtres tous les soirs à 20 heures semble lointain. Rappelons qu’ils ont tout de même été en première ligne, ils ont fait tenir avec leur seul courage tout notre système hospitalier à bout de souffle après trente ans de réformes libérales successives. De ce point de vue, on comprend leur colère lorsque l’on voit les propositions du gouvernement visant à corriger le tir lors du Ségur de la Santé.
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